Chaque réflexe archaïque développe
la globalité
Les réflexes archaïques, aussi appelés réflexes primitifs, sont des mouvements automatiques, involontaires, qui émergent pour la plupart in utero.
Indispensables à la survie du fœtus, puis du nouveau-né; dès les premiers instants de vie. Ils sont fortement impliqués dans le développement moteur, sensoriel et émotionnel. Les réflexes archaïques ont de multiples fonctions dans le processus de construction physiologique de l’enfant.
L’ensemble des réflexes suit un processus en 3 phases.
– L’émergence
– L’activation
– L’intégration
Ces réflexes sont en quelque sorte, des programmes de la nature avec lesquels nous naissons.
L’intégration progressive des réflexes, de façon naturelle et spontanée, va contribuer à la construction neurologique du cerveau.
Lorsque toutes ces étapes ont lieu, l’enfant peut accéder à un état de sécurité intérieure, développer sa résistance au stress et ses capacités d’adaptation. Ainsi il va pouvoir renforcer sa confiance en lui, prendre sa place dans ce monde et progressivement développer des interactions sur le plan social.
Incidences des perturbations sur le développement de l’enfant.
La non-intégration partielle des réflexes dans les premiers mois de vie, peut-être synonyme de difficultés à:
– Nouer ses lacets, boutonner ses vêtements
– Ecrire, apprendre à lire
– Problème de graphisme et de copie
– Attraper une balle, faire du vélo
– Distinguer la droite de la gauche
– Lire l’heure sur une horloge
– Rester assis
– Maintenir son attention
– S’exprimer, articuler
– Retrait et fermeture des impressions sensorielles externes auxquelles il ne peut pas répondre.
Il Pourrait avoir peur de situations inconnues et donc,
avoir peur d’explorer le monde ou d’essayer de nouvelles choses.
Ou être impacté:
– D’énurésie, du mal des transports
– De difficultés à entrer en relation, en contact, de manière confiante avec les autres enfant du même âge
– D’un manque de sécurité pour être spontané et flexible et réagir souvent avec de l’anxiété ou de manière explosive aux changements de routine ou d’une habitude. Avoir besoin d’un avertissement avant les transitions.
– D’un manque de sécurité et de flexibilité émotionnelle qui se manifeste par un besoin de manipuler ou de dominer les autres
– D’une sensibilité accentuée au son, au toucher, à la lumière, au stimulus visuel ou vestibulaire ( un dysfonctionnement du système vestibulaire présente des troubles de la navigation spatiale, de l’apprentissage, de la mémoire et de la reconnaissance d’objets. )
– D’une grande fatigue après avoir fait l’expérience de stimulus excessifs. Il lui est nécessaire de se reposer ou même de dormir après l’école
Parfois, certains réflexes ne se développent pas, ne s’intègrent pas ou réapparaissent.
Lorsqu’un réflexe est toujours actif, des mécanismes de compensations se mettent en place. Il peut être activé dans des situations de grand stress physiques ou émotionnels. Dans des cas d’épuisement ou lors de fatigue chronique, chez les adultes, nous pouvons remarquer que les réflexes réapparaissent.
Développer des capacités dont nous aurons besoin à l’âge adulte.
La plasticité du cerveau permet à l’enfant, mais aussi à l’adulte, d’intégrer ou de réintégrer des réflexes subsistants en permettant la reconnexion des aires cérébrales.
L’objectif est de faire le lien entre le corps et le système nerveux central. Il peut être atteint à tout moment de la vie, l’âge n’est pas un facteur limitant.
Intégrer les réflexes.
En jouant nous intégrons les règles sociales et apprenons à vivre avec nos semblables.
Un programme de mouvements spécifiques et de stimulations sensorielles, reconstruisent les bases des réflexes archaïques.
Ce sont des mouvements rythmiques doux, non invasifs et respectueux de l’être. Simples et fluides, ils s’inspirent du milieu aqueux de la grossesse puis du milieu terrestre. Ils sont responsables du socle de la posture, de l’équilibre, de la régulation de l’environnement interne et des relations entre l’individu et le monde qui l’entoure par des signaux kinesthésiques, proprioceptifs, vestibulaires, auditifs, visuels, gustatifs et olfactifs.
Ces mouvements exercés, permettent une maturation efficace du système nerveux et des fonctions motrices.
Certains exercices peuvent être difficiles, puis au fur et à mesure des pratiques, deviennent plus aisés jusqu’à intégration du réflexe.
Des pressions isométriques douces sur certaines parties du corps, renforcent le réflexe. Les pressions dénouent des schémas de stress ou de tensions installées. Améliorent la tonicité et le contrôle moteur.
Selon l’enseignement de Pierre-Alain Musy, Centre bouge et apprends. Méthode Blomberg Rhythmic Movement Training ( BMRT ).
la kinésiologie
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